De la lecture de Poussières d'étoiles, j'ai ressenti deux sentiments paradoxalement différents.
Poussières. Où le sentiment d'être insignifiant et d'en prendre consience. On prend conscient, en plus de soi qu'il existe au dela de ce que l'on observe, des mondes lointains. Les proportions dépassent l'imagination, notre entendement, mais le propre de l'homme fait en sorte de poursuivre encore et toujours ce sentiment. Dans cette course à l'infinité, l'homme se rend compte de son insignifiance face aux immensités de l'univers, aux splendeurs du ciel, à l'implacable suite d'évenements logiques.
Etoiles. L'étoile est absolue. Dans l'Antiquité, elles symbolisaient le regard des dieux sur la Terre. De plus, ces étoiles sont créatrices d'atomes. Nous l'avons vu, nous naissons des étoiles. De plus, de tout l'univers, il existe des milliards de galaxies. Dans notre galaxie, il y existe des milliards d'étoiles. Dans notre système solaire gravitent 8 planètes. Et sur Terre, parmi 7 milliards d'être humains, j'existe. Et je suis fait d'étoiles. Par un hasard, ou par une intention, je suis là et je pense, je prend conscience de ce que je suis. Et cette simple réflexion me rend très important.
Hubert Reeves dit dans le chapitre Au royaume des galaxies :
"Le vertige que procure l'observation d'Andromède ne vient pas seulement de sa distance. C'est qu'il s'agit d'un véritable "univers" en dehors de notre Galaxie". En plus de réflexions sur la vie, extraterrestre comme terrestre, cette sensation d'abîme est réellement saisissante à la lecture du livre.
Elsheimer, La Fuite en Egypte (modifiée) |
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