mardi 3 janvier 2012

20/ En quoi la lecture de cet ouvrage a-t-elle pu contribuer à vous faire mieux comprendre le cours de philosophie ?

Nous avons commencé la philosophie en nous demandant ce qu'était que philosopher. Nous nous sommes rendus compte que l'homme se distinguait de l'animal, comme le souligne Kant, par sa capacité à raisonner, en plus de l'instinct bestial.
Depuis que l'homme tourne sa tête vers le ciel, il a besoin d'une transcendance pour comprendre ce qu'il voit. La verticalité de l'âme humaine lui fait poser des questions, lui impose le doute sur sa condition d'homme. L'homme a besoin d'un absolu pour comprendre et saisir le monde dans lequel il vit.


En remontant l'origine de l'homme d'un point de vue purement scientifique, présenté dans Poussières d'étoiles, nous pouvons nous poser une question sur l'idée même de la vie, non plus du point de vue des sens (je vois quelqu'un, je sens quelqu'un, ...), mais sur l'origine même de la matière qui nous compose.

C'est pourquoi, les interrogations de l'ordre de la science aboutissent à une réflexion psychologique sur l'homme, sa nature, sa conscience, son rapport à la nature, son origine ; mais aussi sur l'immensité du ciel, et la question d'un absolu.

L'homme ne peut vivre sans absolu, et Poussières d'étoiles nous permet de prendre conscience de notre place paradoxale au sein de l'univers, entre insignifiance et importance, notamment à travers la science. C'est parce qu'on se sent exister que l'on prend conscience de notre importance.

Le cours de philosophie selon moi ne s'applique pas que pendant les heures de cours : ce qu'on y apprend s'applique sur les choses que nous avons vécu, que nous vivons et que nous vivrons. 

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